Interviews cultes à découvir!

Qui ne connait pas la chanteuse Yelle? Mais avouez que Yelle en pute pour son premier rôle au cinéma c'est moins commun...dans Une Pute et un Poussin, elle nous montre qu'elle a du talent à revendre! 

Place à Julie Vard'Art!

Chroniques cannoises

✨Jour 3 : la résurrection ✨

Ne connaissant pas le festival de cannes, ma collègue me disait toujours c’est l’esprit qui compte ! Et force est de reconnaître qu’elle a (souvent) raison. De salle en salle, de marché du film en sélections, de plage en rendez-vous, de cocktails en soirées, de table ronde en dîner, c’est presque le chemin de Compostelle, en tout cas forcément un pèlerinage !

Alors quel est l’itinéraire obligé de tout festivalier qui se respecte, enfin de tout professionnel du cinéma qui arpente les mètres comptés de la croisette en long et en large, ou même en plan serré? 

Se réveiller tôt apparaît apparaît comme un préalable, il s’agira donc habilement de  ne pas s’attarder et de favoriser un coucher à heure raisonnable, afin de pouvoir faire bonne figure le lendemain. Et surtout de pouvoir mobiliser hâtivement si cela est nécessaire sa matière grise, fébrilité cannoise assurée.

Les plus coquins des fans de feu Higelin Père ne manqueront pas, l’occasion de le citer ! champagne, cette espèce en effet de sacrement du cinéma destinés aux plus fidèles, prenez je vous prie cher festivalier « breuvage meilleur pour être en sang transmué, vous épanouir le cerveau, esbaudir les esprits amicaux, ouvrir l’appétit, réjouir le palais et mille autres rares avantages », un peu de tempérament rabelaisien n’est jamais de  trop !

Parce que oui il faut bien l’avouer, hormis la résurrection, Cannes transpire comme d’une renaissance, liée sans doute aux films en sélection qui se renouvelle d’année en année, des enjeux de l’industrie cinématographiques qui se succèdent de festival en festival ! 

Et malgré mon jeune âge sur la croisette – qui ne se mesure pas ici en nombre d’années mais en éditions de festival -, je ne peux pas rester insensible à ces bourdonnements cinéphiles, qui des marches, qui des grands hôtels, des clubs, de ces lieux éphémères dissiminés à l’envi dans la capitale du cinéma cannoise.

Hier , Rafiki, Yomedine, aujourd’hui Sauvage, Petra, il s’agit de manier un alphabet qui s’invente jour après jour et dont vous ne pouvez ignorer les (saintes) subtilités.

Ma collègue me dit toujours aussi en parlant de cinéma qu’il faut être attentif à élever le discours, c’est pourquoi je soutiendrai aujour’hui une légèreté  de lettres afin de ne pas la mécontenter !

Oups les salles obscures me rappellent que c’est pas le moment de faire dans la dentelle ! Courrons courrons que diable, à bientôt, à bientôt,

Julie Vard'Art pour vous servir  ✨